200 ch style “Raptor“
Le Ford Ranger né en 2012 a fait une entrée fracassante dans le monde du Pick up. Son look de “Midsize Pick up“ à l’américaine et son tarif attrayant firent rapidement de lui le leader sur le marché Européen. Chez Indiancars, si de culture on est 100% US, le Ranger taillé à la mesure de notre vieux continent avait sa place dans le show-room aux côtés des Jeep Ford de 1942 et autres Raptor des temps modernes. Aussi entre tradition de l’impertinence et goût de l’authentique on s’est mis au travail dans l’atelier sur cette version Wildtrack.
Les versions Super Cab ont séduit et représentent 55% des Ranger actuellement en circulation. Un fait qui prouve que les utilisateurs “pros“ ne se sont pas trompés sur l’efficacité du Ford au quotidien. Du côté des particuliers amateurs de voyages et d’off road, le choix est différent selon qu’on opte pour la formule cellule de voyage (grande benne), 4×4 loisirs ou raid, mais le double Cab fait aussi recette. Indéniablement, c’est aussi l’esthétique du Ranger qui fait la différence face à ses concurrents asiatiques. Son ascendance avec le Pick up F-150 star des campagnes Américaines ne fait aucun doute. La version 2016 suggère même le Raptor surtout lorsque la calandre se fait noire.
C’est cette démarche esthétique que l’on va mettre en œuvre sur une version Wildtrack, le nec plus ultra à boîte automatique en version TDCi 3,2L de 200 ch. On dispose bien d’un vrai 4×4 avec un châssis séparé (Empattement de 3 220mm), une benne de 1 139 mm de largeur entre les passages de roues et longue de 1 549 mm pour cette version 5 places. Un vrai utilitaire qui peut transporter 1 190 kg et conserve un poids tractable de 3,5 Tonnes.
Plus de caractère pour Pick Up bien équipé
L’équipement n’est pas en reste avec un design du tableau de bord plus épurée et une planche de bord à double écran TFT. Au centre trône désormais sur les version haut de gamme un écran 8“ tactile et vocal (Sinc 2), regroupant fonctions de communication, multimédia et navigation. On passe le cap des “Technologies intelligentes“ via le classique régulateur de vitesse en version adaptative (contrôle des distances), sachant qu’un Ranger sait reconnaître les panneaux et dispose d’un éclairage intelligent ainsi que d’une caméra de recul. Le volant affiche dorénavant complet avec régulateur de vitesse, fonctions multimédia et communication.
A ce Pick up aux confort et prestations bien actuelles, il manquait ce côté “sport-chic“ qui fait la renommée d’Indiancars. Aussi, s’inspirant du patrimoine visuel de la marque, on dynamise le style de cette version Wildtrack. On commence par l’installation d’un kit de suspensions OME composé de jeux de lames de ressorts et d’amortisseurs. Cela permet d’obtenir quelques 50 mm de rehausse et une tenue de cap plus précise sur piste. Les pneus BF Goodrich offrent un dessin plus orienté vers l’off road et l’on en profite pour chausser le Ford de jantes Procomp plus prestigieuses. Un kit d’élargisseurs d’ailes vient mettre en valeur une carrure déjà respectable, tandis qu’à l’avant, entrée d’air sur le capot et calandre plus agressive dite “Raptor“ contribuent à peaufiner le style US.
Le Truck US… European size
Sur le papier le Ranger est toujours aussi attrayant, mais, c’est à bord installé au volant que l’on fera la différence. Bien calé dans les sièges cuir et tissus spécifiques au Wildtrack, les adeptes de la boîte automatique seront comblés avec 6 rapports parfaitement étagés. Sous le capot, normes Euro 6 obligent, on a joué les magiciens en abaissant les consommations jusqu’à 17%. Ces progrès sont réalisés en partie grâce à l’apparition du Start & Stop, à la direction devenue électrique et à un rapport de pont passé à 3.15. Malgré cela, le bloc 3,2L pour porteur lourd affiche 200 ch et surtout un couple de 470 Nm, véritables sources de jubilation.
Sans charge dans la benne, on reste dans le ferme sans pour autant mettre en péril nos lombaires avec des suspensions qui se montrent assez discrètes sur route comme hors des sentiers battus. On note qu’avec une garde au sol de 230 mm et des angles avant (28°), arrière (25°), devers (35°) tout à fait respectables, le Ford affiche une santé de sous marinier puisqu’on est aujourd’hui arrivé à une hauteur maximum de passage de gué de 800 mm. Fort de sa commande de transfert électronique modes 2H, 4H et 4L (2H à 4H en roulant jusqu’à 120 km/h), le Ranger est simple à contrôler face au terrain avec par exemple l’ESP qui se déconnecte automatiquement lorsque l’on passe en 4L sans pour autant nous priver de l’anti patinage.
Lorsque la motricité fait défaut. Face au relief plus accentués, l’aide au démarrage en cote est aussi efficace que le contrôle de vitesse en descente (réglable depuis le volant). Ce Ranger conserve donc ses qualités premières, celles qui ont fait son succès d’utilitaire tout terrain.
Après la liberté de l’essai off road il faut bien se résoudre à rentrer au bercail avec ce Pick up bien attachant. Sur la route, l’armada électronique si discrète en sous-bois, rassure après avoir parfois perturbé. Ainsi, radar anti collision (aussi couplé au régulateur de vitesse), aide au maintien de voie (ajustable), donnent la priorité à la sécurité. Mais, le Ranger va plus loin et sait aujourd’hui reconnaître les panneaux de signalisation. L’environnement urbain et extra urbain sous contrôle, on profite sans craintes de la souplesse de la motorisation. Avouons que si en off road on peut comprendre que certain préfèrent la boîte de vitesses manuelles, sur route l’automatique est réellement d’un confort irremplaçable tant elle est adaptée à cette motorisation. Le 3,2L, 5 cylindres de 200 ch respecte bien l’idée que l’on se fait des performances moteur à l’Américaine et si vous êtes amené à tracter souvent, le souffle et l’allonge offerte par le 3,2L sera vraiment appréciable. Il est certain que vous apprécierez comme nous, une fois revenu dans nos citées, la caméra de recul ou l’aide au stationnement. L’outil Ranger sait aussi être civilisé.
Après avoir joué les pavés dans la marre en 2012 en troublant l’ordre établi, il faut aujourd’hui compter avec le Ford Ranger lorsque l’on parle de Pick up. Déjà pourvus des standards indispensables, les modèles 2016 se sont octroyés une mise à niveau côté performances, finitions, équipements. Son design musclé de petit Truck à l’américaine auquel Indiancars à apporter sa signature, risque bien de faire encore des ravages…
Fiche technique
DIMENSIONS
Longueur 5,35 m
Largeur 1,86 m
Hauteur 1,80 m
Empattement 3,22 m
Réservoir 80 l
Porte à faux avant 0,908 m
Porte à faux arrière 1,226 m
Voies avant 1,560 m
Voies arrière 1,560 m
Garde au sol 229 mm
Angle d’attaque 28,0 °
Angle ventral 25,0 °
Angle de fuite 28,0 °
Poids
Poids à vide 2 130 kg
PTAC 3 200 kg
PTRA 5 950 kg
Charge utile 1 095 kg
Poids tracté freiné 3 350 kg
Poids tracté non freiné 750 kg
Habitabilité
Nombre de places 4
Hauteur de seuil de chargement 835 mm
Longueur utile 1 847 mm
Largeur utile 1 560 mm
Les chronos Double Cab 3,2L 200 ch Wildtrack boîte automatique :
Vitesse maxi : 175 km/h
0-100 km/h : 10“4
40-60 km/h : 4“0
40-80 km/h : 7“3
40-100 km/h : 10“3
60-90 km/h : 4“1
90-130 km/h : 9“9
Consommations constructeur :
Urbain : 9,7L, Extra Urbaine : 7,4L, mixte : 8,3L
Vie à bord :
Habitabilité : identique par rapport au modèle 2012
Bennes : supporte les plus importantes charges du segment par rapports aux dimensions.
Finition : Moins utilitaire et en belle progression.
Equipement : Au top sur la version Wildtrack
Budget :
Prix : entre 41 000 et 42 000 € pour notre Wildtrack boîte automatique. L’un des arguments du succès du Ranger.
Préparation Indiancars : 6 000 €